Visites fictives

Théâtre / Création

Visites fictives, les 8 et 29 mai et les 12 et 26 juin à 15h30 / Entrée gratuite
écrites par Fabrice Macaux, metteur en scène, artiste associé à la compagnie Corpus.
avec Oriane Villatte


Résumé

Lili est chargée des publics à l’abbaye de Maubuisson, site d’art contemporain du Conseil général du Val d’Oise.Elle aime son public. Lili partage quotidiennement son savoir, elle transmet son enthousiasme pour l’art contemporain. Lili est convaincu que les artistes nous aident à vivre. Elle joue avec les maux et les concepts: « Une société sans culture, c’est un peuple sans nourriture. Et un peuple acculturé, c’est une société affamée. « 

Alors si vous apercevez un groupe dans le parc de l’abbaye avec à leur tête une demoiselle à lunettes rouges, mi-personne mi-personnage brandissant un mégaphone en chantant les bienfaits du choc des cultures, rejoignez-le.
Lili Sauveur a à cœur de servir la cause des œuvres proposées à moins que les œuvres installées ne viennent suspendre l’envol de cette jeune femme investie…
La frontière entre fiction et réalité est si ténue.


L’abbaye de Maubuisson, site d’art contemporain du Conseil général du Val d’Oise

Située au sein de la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, Maubuisson est une ancienne abbaye cistercienne de femmes fondée en 1236 par la reine Blanche de Castille. Le parc de 10 hectares offre un cadre de promenade agréable. Dans la grange à dîmes et les salles abbatiales du XIIIe siècle, classées monument historique, sont présentées des expositions d’art contemporain. Les œuvres, conçues pour le lieu, en renouvellent la découverte à chaque exposition. L’abbaye est un laboratoire de projets.
Toute l’année, elle développe des programmes de recherche, de production et de médiation autour des trois axes qui structurent son identité : patrimoine, création contemporaine, écologie urbaine.


Bili Bidjocka FICTIONS#3 jusqu’au 30 août 2010 / Commissariat : Simon Njami

La nouvelle fiction de Bili Bidjocka parle de la rencontre improbable entre deux continents, deux histoires, trois espace-temps. Le premier est constitué par l’abbaye de Maubuisson elle-même. Une parenthèse spatio-temporelle dans un environnement social et urbanistique qui la nimbe d’irréalité. C’est à partir de cette irréalité-là que l’artiste a commencé à écrire son histoire. Celle de Saint-Louis, fils de la fondatrice de Maubuisson et de Soundiata Keita, l’un des plus grands empereurs d’Afrique, qui fût contemporain du saint roi.
Saint-Louis et Soundiata, c’est la rencontre de deux cultures, de deux mondes à la fois opposés et proches. Bidjocka nous invite à passer de l’autre côté du miroir et à voir le monde tel qu’il aurait pu être.
L’exposition, une invitation au voyage, se présente comme un parcours, une promenade méditative dans laquelle le spectateur devient acteur de sa propre fiction.

Il ne s’agit pas d’Afrique ni de France. Il ne s’agit pas d’historicité. Il s’agit d’un moment à vivre. Un moment de réconciliation au cœur duquel, toujours, la place la plus large est faite à notre humanité.