24 nouvelles heures de la vie d’Oliver Twist La libération

Création théâtrale fédérant adultes et enfants du Pays de Caux, menée par Fabrice Macaux

UN SPECTACLE DROLE ET EMOUVANT

Oliver est menacé de mort.
Se sauvera-t-il des griffes du maire de Londres et de ses complices?
Les londoniens viendront-ils en aide au jeune homme?
La liberté sera à ce prix.

Ce deuxième volet des aventures inspirées de Charles Dickens se savoure même si vous n’avez pas pu vous déplacer pour le premier !

UNE CREATION FEDERATRICE EN MILIEU RURAL

24 (nouvelles) heures de la vie d’Oliver Twist est un projet intergénérationnel de création qui rassemble les habitants du pays de Caux autour du metteur en scène et réalisateur Fabrice Macaux. Un projet initié l’an passé avec un premier opus dont le succès nous a conduit à rejouer des dates supplémentaires en juillet, à construire de nouveaux partenariats locaux et à ouvrir trois nouveaux ateliers en octobre 2017.

Le leitmotiv est « le faire ensemble » et fait appel à l’imagination et à l’engagement d’habitants actifs et généreux afin de construire un spectacle. Acteurs de tout âge de 7 à 94 ans, mais aussi participants aux décors, ou à la logistique, ce sont les habitants d’un village et du pays des hautes falaises qui s’impliquent au fil des mois pour proposer ensemble en mai prochain un moment de théâtre populaire, à la fois exigeant et festif, un moment de rencontre pour tous, un moment de théâtre poétique et joyeux, en milieu rural, dans un vaste hangar, au milieu de champs, qui n’est pas sans rappeler le début de la Cartoucherie.

Rendre les habitants « acteurs » d’une oeuvre d’envergure portée et accompagnée par des artistes professionnels, faire d’un village le lieu de convergence autour d’un projet culturel fort non pas proposé mais co-construit. C’est le pari que font Fabrice Macaux et Maia Kanaan-Macaux depuis 5 ans et qui prend chaque année un peu plus d’envergure.

Dans un premier temps, ces projets ont été menés au sein de l’école et mettaient en lien enfants et parents. Ils ont ainsi porté une première création sur la plage des Petites Dalles autour de Jules Verne et de « Deux ans de vacances ». Ils ont ensuite rassemblé les personnes âgées du village et les enfants de l’école afin que ceux-ci récoltent la parole de ceux qui à leur âge, avaient vécu la guerre. A partir de ces souvenirs, Fabrice a mis en scène « les filles d’un côté, les garçons de l’autre et la guerre au milieu », des récits que les enfants ont porté en scène en se mettant dans la peau des enfants d’hier.

Au fil du temps, un groupe s’est formé à l’unisson. Ils sont dix-huit garçons et filles de 7 à 15 ans. D’univers et d’origines divers, ils ont aujourd’hui un vécu commun. Ils aiment jouer, créer et être un personnage. Toujours dans le jeu et l’imagination fertile. Leur complicité rejaillit sur leur personnage et sur la bande de filous qu’ils incarnent.

De l’initiative de quelques parents et de grands parents du village, appâtés par la jubilation de jouer des personnages hauts en couleur, un groupe d’adultes à l’humeur joyeuse et frondeuse s’est développé pour devenir les effrayants personnages de mauvaises foi qui composent le monde d’Oliver Twist dans le Londres de 1850.

Cette équipe s’est forgée peu à peu une identité propre. Novices ou expérimentés, ils ont joué le jeu et forment avec les enfants une troupe de 40 formidables acteurs.

En scène, l’énergie est communicative et c’est après les représentations présentées en mai et reprises en juillet, que les Magiciens de la nuit nous ont offert de collaborer. Leurs adhérents participent à des ateliers de présence en scène et évoluent ainsi dans leur pratique. 30 d’entre eux forment le coeur de Londres en scène.

Ceux qui préfèrent oeuvrer en coulisses, construisent le décor et travaillent sur les costumes. Ils sont également 16 pour manipuler les décors pendant les représentations.

C’est donc une aventure collective qui se développe. D’une petite graine plantée avec le travail des enfants est né un projet d’envergure, fédérant aussi bien ceux qui souhaitent y participer activement que ceux qui le vivent comme un moment de fête dans l’année, créateur de lien social, de vécu commun, de décloisonnement d’univers sociaux et générationnel qui s’ignorent souvent.